Lundi matin : je n’ai jamais été aussi heureuse de changer une couche pleine de pipi!!!!
Mais retournons à samedi : une magnifique journée!
Le chalet. La famille. Le soleil. Le p’tit vent.
J’ai qualifié cette journée de « parfaite » plusieurs fois, en disant que l’été devrait toujours ressembler à ça. Pas trop chaud, un bon vent qui fait du bien…
On a passé tout notre temps dehors, à l’ombre bien sûr parce que mon bébé n’a que 6 mois. Quand il a eu un peu de soleil sur lui, c’était le temps de se déplacer du chalet à la piscine. Ou peut-être une petite jambe quand il a dormi dans sa poussette?
Je cherche.
Je cherche POURQUOI?
Comment ça a pu arriver? À MON bébé?
J’écris cet article, car je réalise qu’il n’y a pas vraiment d’explication claire et que j’aimerais tellement vous éviter une telle histoire!!!
Au final, malgré que j’allaite à la demande et que je fais super attention, mon bébé a juste…eu trop chaud.
Pourtant, je trouvais même qu’en avant-midi, à l’ombre, il y avait une belle fraîcheur.
Bon…me voilà encore en train d’analyser la journée…pour comprendre comment ça a pu arriver.
Samedi soir : on couche bébé. Il fait chaud dans le chalet, mais on a vu pire.
Il pleure. Il n’arrive pas à s’endormir. On le prend, l’apaise et le recouche plusieurs fois, on essaie tous nos trucs, on le sort même dehors pour le « changer d’air ». Je me dis qu’il a eu une grosse journée dehors, qu’il a vu plein de monde, qu’il a eu la p’tite face au vent et que c’était probablement trop. Trop stimulant. Et là il doit décharger ce trop plein. Il pleure et pleure.
Puis….il vomit.
Intense.
Comme un adulte.
Mon Dieu!
Je capote!
Je me dis qu’il a trop mangé? Trop pleuré? Que lorsque je lui ai fait faire du « vélo » avec ses petites jambes, pour l’aider à péter, ça a trop pesé sur son estomac? Qu’on l’a trop « brassé » en essayant de l’aider à dormir?
Il s’apaise. Enfin.
Bon. Une genre d’indigestion/j’ai trop pleuré/j’ai chaud.
Mais quelques minutes plus tard, les pleurs reprennent…
Il est dans mes bras, il respire difficilement je trouve. Il cherche un peu son air et…il vomit encore. Il ne restait plus grand chose dans son estomac, il rush un peu pauvre p’tit.
Il s’apaise à nouveau, s’endort, mais a une respiration saccadée. Je n’aime pas ça. Lui qui a eu d’importants problèmes respiratoires depuis sa naissance.
On se demande vraiment ce qui lui arrive. D’hypothèses en hypothèses.
On pense à la gastro…pis toute pis toute.
Les pleurs reprennent, je reconnais les signes, il vomit une troisième fois, en pleurant, en forçant, en respirant mal.
Cette fois, je pleure avec lui.
D’inquiétude, d’impuissance, de « ça me rappelle les mauvais souvenirs et le stress de ses premiers mois de vie ».
On réveille le plus grand et on quitte finalement le chalet pour aller chez ma mère, qui habite à 10 minutes. Pour son aide. Pour la fraîcheur de la climatisation. Pour être plus proche de l’hôpital…au cas.
Et puis la suite est plus tranquille. Malgré sa respiration saccadée qu’on n’aime pas, il s’endort et ne vomit plus. On se couche. Sa respiration redevient enfin normale.
Cette nuit-là, il s’est réveillé aux heures et a bu 4 fois.
Dimanche matin : sa couche était presque sèche.
Je répète, il avait bu 4 fois dans la nuit!!!!
Aucun autre signe de déshydratation, alors on observe et on passe la journée de dimanche à l’air climatisée et bien sûr, mission hydratation!
10 boires en 24 heures…
Lundi matin : full pipi! Yessssssssss!!!!! Enfin!
Ça aura pris 36 heures…
Une belle frousse!
Alors toute cette histoire pour vous faire un rappel important : l’été, on offre plus souvent à boire à notre bébé, MÊME s’il ne le demande pas, MÊME si on reste à l’ombre, MÊME si bébé est de bonne humeur comme d’habitude et MÊME s’il ne fait pas siiiiii chaud.
À vos seins mesdames!
À vos biberons de lait et d’eau!
L’été commence!!!